Prélèvements

Les eaux souterraines de Midi-Pyrénées sont exploitées pour les usages de production d’eau potable, d’irrigation et d’exploitation industrielle. En période estivale, certains aquifères sont fortement sollicités et la ressource n’est pas toujours suffisante pour satisfaire tous les besoins : il y a alors conflits d’usage.

La quantification et la localisation des prélèvements est complexe, de part la multitude d’acteurs en jeu.
Les services de l’Etat chargés de la Police de l’Eau (les Missions Inter-Services de l’Eau ou MISE) dans chaque département gèrent les autorisations de prélèvements. Cependant, ce plafond maximum de débit ou de volume à ne pas dépasser est bien souvent supérieur aux prélèvements réels.

L’Agence de l’Eau Adour-Garonne, qui perçoit les redevances sur les prélèvements d’eau dispose de données déclaratives. Depuis 2008, lorsque le point de prélèvement est connu, les données de prélèvements sont affectés au point d’eau. Avant cette date (et en l’absence de localisation du point d’eau), les prélèvements étaient affectés au centroïde de la commune.

Selon les données de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, les prélèvements totaux sur les eaux superficielles et souterraines de Midi-Pyrénées pour les 3 usages eau potable, industries et irrigation étaient de 986,4 Mm3 en 2009.
Depuis 2000, il existe une tendance à la baisse de ces prélèvements, notamment sur les eaux de surface (- 165 Mm3 en 9 ans).

Répartition des prélèvements selon l’origine des eaux (graphique ARPE, données AEAG)

Evolution des prélèvements d’eau de 2000 à 2009 (graphique ARPE, données AEAG)

La répartition des prélèvements par usage montre que les eaux de la région sont principalement utilisés pour l’irrigation des cultures, puis pour la production d’eau potable et enfin pour l’usage industriel.

Répartitions des prélèvements d’eau par usage (graphique ARPE, données AEAG)

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