Informations par Indicateur Global

Cet article résume, pour chaque Indicateur Global, les principales informations du BSH du mois en cours. Les cartes et graphiques présentés dans l’article synthétisant les résultats à l’échelle du bassin Adour-Garonne sont disponibles à l’échelle de chaque IG dans le PDF téléchargeable dnas l’article regroupant les archives récentes du BSH nappes Adour-Garonne.

IG16 – Nappes des calcaires du Jurassique moyen et supérieur des Charentes :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont partout en baisse mais restent majoritairement très hauts et partout supérieurs à la moyenne, à l’exception d’un seul indicateur ponctuel, Aigre (16), présentant un niveau modérément bas mais proche d’un niveau autour de la moyenne. Les baisses de classe d’IPS enregistrées sont dues au fait que les niveaux étaient presque partout très haut en mars.

IG17 – Nappes des calcaires crétacés du Périgord et du bassin Angoumois :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont presque partout en baisse – niveau moyen mensuel stable à Sainte-Radegonde (17) – mais restent très majoritairement très hauts. Les deux seules exceptions – niveaux hauts – se situent au sud du système aquifère   à Bourrou (24) et Loubejac (24). Ce sont aussi, logiquement, les deux seules baisses de classe d’IPS.

IG18 – Nappes alluviales de la Garonne aval, de la Dordogne et de leurs principaux affluents :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont presque partout en baisse – niveau moyen mensuel stable à Latresne (33) – mais restent presque partout supérieurs à la moyenne avec des niveaux équitablement répartis entre modérément hauts, hauts et très hauts. Seule exception à Tonneins (47), où le niveau est autour de la moyenne. En ce qui concerne l’évolution de la classe d’IPS, une petite moitié ne voit aucun changement et l’autre enregistre une baisse de 1 à 2 classes. Seule exception, toujours dans le Lot-et-Garonne, avec une hausse d’une classe à Villeneuve-sur-Lot.

IG19 – Nappes des formations plioquaternaires du Bassin aquitain :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont presque partout en baisse – niveau moyen mensuel stable à Belin-Béliet (33) – mais restent partout hauts à très hauts. De même, la classe d’IPS reste très majoritairement stable, avec deux évolutions d’une classe au sud des Landes, à la hausse (Campet-et-Lamolère) ou à la baisse (Morcenx-la-Nouvelle).

IG20 – Nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont partout en baisse. Les niveaux se répartissent équitablement entre modérément hauts et autour de la moyenne, une situation qui correspond plus à celle observée en janvier et février qu’à celle enregistrée en mars et en fin d’année 2023. Les niveaux étaient alors supérieurs d’une à deux classes à ceux d’avril, la seule exception concernant Saint-Sever (40), où la classe d’IPS reste stable.

IG21 – Nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents :

Ces nappes alluviales se caractérisent par une plus grande inertie que leurs homologues, et alors que la période de vidange s’amorce presque partout, la baisse des niveaux moyens mensuels ne concerne ici qu’à peine deux tiers des indicateurs ponctuels. 5 des 12 hausses enregistrées en avril dans le bassin Adour-Garonne y sont répertoriées, de même que 2 niveaux stables, sans sectorisation particulière.
Par contre, en ce qui concerne l’IPS, les niveaux restent plus élevés dans la partie nord et ouest (Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, ouest Tarn), avec des niveaux très majoritairement hauts. Inversement, au sud et à l’est (Haute-Garonne, Ariège, est Tarn), les niveaux sont très majoritairement autour de la moyenne. C’était déjà le cas en mars et, signe que le retard dans le démarrage de la vidange est habituel dans ce secteur, la classe d’IPS est resté la même sur la très grande majorité des indicateurs ponctuels.

IG22 – Nappe des calcaires jurassiques karstifiés des Causses du Quercy et de leurs bordures :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont partout en baisse. En ce qui concerne l’IPS par contre, le Lot établit une frontière entre niveaux modérément bas au sud et modérément hauts au nord. A l’extrême nord du système aquifère   (Tourtoirac, 24), ils sont même très hauts. C’est aussi le seul endroit où la vidange n’a pas été plus rapide que la normale, puisque, ailleurs, la classe d’IPS a baissé, d’au moins 2 classes dans la partie sud.

IG26 – Nappes des calcaires jurassiques karstifiés des Grands Causses et de la bordure cévenole :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont presque partout en baisse – niveau moyen mensuel stable pour la source de Bernardes à Chanac (48) – mais restent majoritairement supérieurs à la moyenne (5 indicateurs sur 8). En particulier, les niveaux sont hauts à très hauts dans la partie est, pour les 3 sources en Lozère, alors qu’ils oscillent entre autour de la moyenne et modérément hauts dans l’Aveyron. Seule exception, à l’extrême nord-ouest du système aquifère  , la source des Douzes à Muret-Le-Château (12) présente un niveau modérément bas, à l’image de sources du sud des Causses du Quercy, géographiquement proches.
L’évolution de la classe d’IPS reflète les précipitations du mois d’avril pour ces sources très réactives : elle n’a pas changé en Lozère, où le cumul d’avril est à nouveau supérieur à la normale, elle a baissé d’une classe en Aveyron, où le cumul d’avril était proche ou inférieure à la normale après un mois de mars excédentaire.

IG37 – Nappes des calcaires jurassiques de la Brenne et du Poitou et karst   de la Rochefoucauld :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont presque partout en baisse – niveau moyen mensuel en hausse pour le karst   de La Rochefoucauld-en-Angoumois (16) – mais restent partout très haut, signe que la décharge n’est pas supérieure à la normale.

IG44 – Nappes des calcaires oligocènes de l’Entre-deux-Mers :

Malgré un déficit de pluviométrie en avril dans ce secteur, les niveaux sont majoritairement orientés à la hausse (2 indicateurs sur 3) et les deux disposant de suffisamment de données présentent un niveau très haut, ce qui constitue même une hausse d’une classe pour Saint-Médard-d’Eyrans (33).

IG47 – Nappes des formations volcaniques du Massif Central :

Les deux indicateurs de cet ensemble aquifère volcanique présentent un niveau moyen mensuel orienté à la baisse et correspondant à un niveau autour de la moyenne. Pour l’indicateur présentant suffisamment de données, cela correspond à un retour à la situation de janvier, après un passage par un niveau modérément bas en février et modérément haut en mars sous l’effet des fortes précipitations de fin d’hiver.

IG52 – Nappes du socle des Cévennes, de Margeride, de Ségala et de la Montagne noire :

Pour ces nappes de socle, l’évolution du niveau moyen mensuel se répartit entre baisse attendue en ce début de période de vidange et stabilité, avec 2 indicateurs dans chaque catégorie. En ce qui concerne l’IPS, il va de modérément bas à très haut, comme en mars, mais en passant par un niveau autour de la moyenne pour la source 2 du Gail aux Salces (48), ce qui constitue une baisse de 2 classes par rapport à mars.

IG53 – Nappe des sables fauves et calcaires miocènes de l’Armagnac :

Dans un secteur déficitaire en précipitations en avril, les niveaux ont toutefois continué d’augmenter sur 3 des 4 indicateurs ponctuels. Seul début de vidange observé, à Pouydesseaux (40). C’est aussi la seule variation de classe d’IPS, puisque le niveau y passe de haut à modérément haut (mais de peu). Ailleurs, il reste soit autour de la moyenne, soit modérément haut.

IG54 : Nappes du socle du plateau du Limousin et de la Chataigneraie :

En ce début de période de vidange des nappes, les niveaux sont presque partout en baisse – niveau moyen mensuel en hausse à Mansac (19) et stable à Lagleygeolle (19) – mais restent presque partout supérieurs à la moyenne, avec les 3 classes représentées, en particulier les niveaux modérément et très hauts (1 seul niveau haut). Enfin, les deux derniers indicateurs présentent un niveau autour de la moyenne. L’évolution des classes d’IPS est à l’image de celle du bassin : stabilité sur la moitié des indicateurs, baisse d’une classe sur un tiers. A noter la baisse de 3 classes à Roannes-Saint-Mary (15).

IG58 : Nappes du socle de la Combraille et du plateau de Millevaches :

Sur les 2 indicateurs existants en Adour-Garonne, la seule information disponible pour le mois de mars est la baisse du niveau moyen mensuel sur l’indicateur limousin (Saint-Germain-Lavolps, 19). Ce piézomètre présentait un niveau modérément bas en février. Le piézomètre auvergnat (Chalvignac, 15) présentait lui un niveau très haut en janvier.

Revenir en haut

BSH nappes Adour-Garonne